Le 17 Juillet 2022

Écrit par Emmanuel -
Après une première nuit en mer, fatigante mais toute calme, nous filons (euphémisme) sous spi. La mer est lisse, le soleil de plomb.
Le spi aura tenu plusieurs heures avant que le vent ne tombe et que les courants nous imposent une séance de moteur pour arriver à l'Aber Wrac'h sans se faire refouler. Nous mouillons finalement juste devant la cale de la SNSM. Le temps d'une petite sieste et d'un bon repas.
21 heures, nous levons l'ancre pour embouquer le chenal du four avec les courants. Dans la pétole.
Arrivée prévue à Camaret dans la nuit ou au petit matin.

bouée rouge sur mer miroir. Winch au premier planAu mouillage (cf la boule noire ;) ) on aperçoit le village de l'Aber Wrac'h Bouée de chenal Babord avec le port de l'Aber Wrac'h au loin

Le 16 Juillet 2022

Écrit par Emmanuel -
Je crois que nous sommes partis.
Avec, dans mon cas, pas mal de fébrilité.

La mer est belle et la météo idéale. Très vite nous progressons vent «plein cul», voiles en ciseaux dans la descente du Raz Blanchard. Il s'agit maintenant de retrouver mes repères dans ce rythme lent de la navigation. Première tentative de sieste sans réel succès. Trop de bruits, claquements et autres grincements dont je ne sais plus faire abstraction.

Le 15 Juillet 2022

Écrit par Emmanuel -
Journée annoncée comme marathon commencée par un retrait au drive, un aller retour à Bayeux pour déposer la voiture puis de nombreuses courses ici et là pour avoir du frais lors des premiers jours.
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas fait tourner nos méninges dans tous les sens pour tenter de trouver LA bonne solution pour "dé-mancher", comprendre "sortir de la Manche" entre les courants de marées, la météo, et les premières nuits de navigation (on sort du Covid crevés). On voudrait une solution permettant de se garder sous le pied plusieurs options dont celle de pouvoir faire un "stop" si on se sent fatigués.
Finalement, Il reste mille petits détails à régler... ou pas.

Le 13 Juillet 2022

Écrit par Emmanuel -
Ça y est,  nous avons fermé la porte de la maison. Nous laissons provisoirement, la vie de terriens derrière nous. J'espère ne pas avoir à revenir avant de longs mois.

A partir de maintenant,  je me remets en mode «sur l'eau», même si le départ n'est pas encore fixé.  
Il reste l'avitaillement, la météo, le rangement et surtout, retrouver un minimum d'énergie après une semaine de Covid pour nous deux et d'arythmie pour Sophie.
La première demi-journée à bord se déroule tout doucement dans une chaleur de plomb. On se consacre aux premiers rangements. Lentement.
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