Compte tenu du b... ambiant, notre périple s'achève ici. Nous rentrons en France. Nous remercions toutes celles et ceux qui nous ont suivi, on aimait bien vos petits signes et/ou commentaires.
Aujourd'hui nous reprenons le train pour Ratchabury. 4 heures de train aux heures les plus chaudes de la journée. En se faisant 'bercer' par les blablas permanents des vendeurs ambulants qui ne cessent de passer dans les wagons. Ils sont tellement nombreux qu'il y en a en permanence plusieurs dans chaque wagon. Ils vendent aussi bien de l'eau fraîche, des sirops avec de la glace pilée dans un simple sac plastique que des brochettes de knacki, du riz, du poulet frit, des beignets, des fruits... Tout ce qui se mange ou presque. Ils traversent chaque wagons en répétant à tue-tête les même phrases que nous ne comprenons pas. Impossible de dormir. Les portes et fenêtres sont pour la plupart grandes ouvertes, rendant inutiles les ventilateurs accrochés au plafond.
Au ballet des vendeurs s'ajoute celui du chef de train qui passe et repasse après chaque arrêt -ils sont nombreux- en faisant jouer sa poinçonneuse. Depuis le temps, il fait jouer celle-ci même sans aucun billet à poinçonner. Clac clac, clac clac.
Les vélos sont dans un wagon cargo. Un simple wagon voyageur dont la plupart des sièges ont disparu. Ils seront débarqués par la porte ou la fenêtre en fonction de l'humeur et du personnel disponible. Je n'ai pas encore compris si je devais ou pas aider au chargement / déchargement...
Départ chaotique : un de nos gros sacs est resté sur le quai. Sous nos yeux disparaissent 4 de nos 9 sacoches ! Le chef de train, interpellé par le vendeur de glaces fait arrêter le convoi quelques dizaines de mètres plus loin. Je suis quite pour un petit sprint au soleil pour récupérer le tout sous le sourire des voyageurs. On s'essaiera à plus de discrétion la prochaine fois.
Non seulement on avale les kms mais on mange aussi plein de trucs. On arrive certains jours à faire 6 arrêts "tiens, ça a l'air bon ce que l'on aperçoit sur l'étal, si on goutait ?" sur 60kms.
Il faut dire que la moindre route est ponctuée de cuisines de rues. Certaines sont de simples scouters dotés d'une plate-forme plus ou moins chargée.
Du coup on traîne à la recherche d'une cuisine de rue (sorte de restaurant populaire) qui nous servira notre soupe de riz et aux boulettes de porc, gingembre et coriandre frais en guise de petit déjeuner. Puis retour à la guesthouse pour un peu d'entretien des vélos, lecture et séance sur le net... On profite du Wifi pour uploader un peu de nos médias. Flot de rue : Une petite idée de la circulation le matin en ville. Une fois inséré dans le flux, c'est nickel ;)
N'oubliez pas polarstep pour nous suivre à la trace :